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Qualité et pertinence des soins
FA18 - Participer à la recherche en lien avec l'antibiorésistance
Le groupe de travail FA18 s’est constitué autour de l’enjeu majeur de l’antibiorésistance, avec la volonté de faire participer les professionnels de santé du territoire à des projets de recherche en soins primaires.
Après avoir étudié plusieurs pistes, notamment l’usage des tests rapides de CRP (dont l’intérêt a été jugé limité en France), le groupe a recentré ses réflexions sur les stratégies de déprescription et d’optimisation de l’usage des antibiotiques.
L’hypothèse principale est que des interventions combinant formation, communication, prescription différée et audit-feedback peuvent réduire durablement la prescription inappropriée d’antibiotiques.
Des échanges nourris avec le Département de Médecine Générale (DMG) de Rouen
, le Pôle Fédératif de la Recherche en Soins Primaires en Normandie Orientale (PRISMEO), Normantibio (anciennement CRAtb Centre Régional en Antibiothérapie de Normandie) et la CPAM ont permis de bâtir une méthodologie réaliste et innovante.
Un essai contrôlé randomisé en grappes, à l’échelle des CPTS, est envisagé : certaines recevront des interventions multi-canaux (formations, outils pratiques, affiches, capsules vidéos), d’autres constitueront le groupe témoin.
Le recueil de données s’appuiera sur le SNDS, via la CPAM, afin d’analyser les prescriptions d’antibiotiques en lien avec les caractéristiques des patients et des prescripteurs.
La lettre d’intention du projet IMPACT ATB a été déposée en juin 2024 dans le cadre de l’appel à projet national ReSP-Ir, en partenariat avec Prismeo et le CRAtb.
Le groupe reste attentif à d’autres études auxquelles les médecins du territoire peuvent s’associer pour renforcer la contribution locale à la recherche.
Une première enquête menée auprès des professionnels de santé a montré que l’antibiorésistance est perçue comme un enjeu prioritaire, mais encore insuffisamment intégrée dans les actions de terrain.
L’ambition du groupe FA18 est ainsi de renforcer la place des CPTS comme acteurs clés de la recherche et de l’innovation en soins primaires, au service du bon usage des antibiotiques